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Banco

 


BANCO DEL MUTUO SOCCORSO est une institution en Italie. Il représente à lui seul la quintessence de la musique progressive méditerranéenne. Emprunte d'un climat lyrique et romantique à souhait, elle est aussi grandement et équitablement inspirée par des auteurs classiques comme Jean SIBELIUS, Gustav MAHLER, Erik SATIE ou nos classiques à nous, GENESIS, GENTLE GIANT et KING CRIMSON...

 

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Mené par les frères NOCENZI, Vittorio et Gianni, tout deux aux claviers, et outre Marcello TODARO aux guitares, Renato d'ANGELO à la basse et Pier Luigi CALDERONI à la batterie, la musique de BANCO est identifiable entre toutes grâce à son chanteur, Francesco Di GIACOMO, alliant à la fois puissance et souplesse. Le groupe éclate avec son premier album éponyme en 1972, très rapidement suivi la même année par Darwin!, encore meilleur, partagé entre ballades sentimentales (750.000 Anni Fa...L'Amore ?) et la folie furieuse d'un groupe qui se déchaîne, Mellotron à l'appui (Cento Mani e cento Occhi). Un an plus tard, ce sera Io Sono Nato Libero (1973), un sans faute, parfait condensé des intentions des deux premiers albums, où l'on se délecte à l'écoute de la longue plage d'ouverture : Chant Nomade pour un Prisonnier Politique (traduit du titre original en italien).

 

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Une telle escalade dans la réussite ne pouvait que se conclure par une baisse de régime. Mis à part une adaptation en anglais de certains de leurs titres , comme c'était en vogue à l'époque, sur Banco (1975) publié sur Manticore, leur véritable quatrième album, Come in Un'ultima Cena (1976), s'il n'est pas mauvais, ne renoue pas pour autant avec la magie et la surprise de leurs trois premiers albums.

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En 1976 sort Garofano Rosso, une musique de film, qui se passera donc des services de son illustre chanteur. Deux ans plus tard, sur Di Terra (1978), Di GIACOMO restera tout aussi discret laissant la part belle à une suite symphonique avec orchestre, sans conteste leur oeuvre la plus ambitieuse, et pour tout dire, assez réussie.

 

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A partir de Canto Di Primavera (1979), le son général du groupe se simplifie à outrance, se dirigeant, comme beaucoup de ces
congénères, vers un rock passe-partout que le succès permanent sur ses terres natales n'a jamais démenti.

(D.S)

Quelques liens sur le sujet: 

http://www.bancodelmutuosoccorso.it/