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Genesis

 

Comme toujours, chez la plupart des groupes à la longue carrière, il convient de distinguer plusieurs périodes. Chez GENESIS cette règle est essentielle, surtout si on s'interesse en particulier à la période progressive. Alors, excusez moi, mais je vais trancher dans le vif: Après Duke (1980), ce n'est plus la peine ! A part peut être les lives Three Sides Live (1982) et The Way We walk the longs (1993).
Bon, maintenant que les choses sont claires on peut distinguer deux périodes:

- Période Peter GABRIEL (1969 - 1975)

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Après un coup d'essai raté ( From Genesis to Revelation - 1969 ), GENESIS commence son ascension avec Trespass (1970), mais surtout avec Nursery Cryme (1971), qui correspond à l'arrivée du guitariste Steve HACKETT et du batteur Phil COLLINS. Jouant sur les contrastes doux-violent, GENESIS pratique un rock progressif s'inspirant aussi du folk. Moins technique qu'un YES ou un GENTLE GIANT, ils se rapprocheraient plutôt d'un VAN DER GRAAF GENERATOR avec un sens de la theâtralité en plus. Le chanteur Peter GABRIEL s'hésite pas à se maquiller et se déguiser sur scène pour mieux raconter ces pieces musicales qui sont de véritables fables.
L'album qui marque véritablement est Foxtrot (1972), très rock (superbe rythmique Mike RUTHERFORD / Phil COLLINS) avec la fameuse suite Supper's ready.
Personnellement j'ai un faible pour Selling England By The Pound (1973), plus acoustique (influence de Steve HACKETT).
Enfin, cette période s'achève avec le monstrueux double concept album The Lamb Lies Down On Broadway (1974) qui fait office de bible noire de GENESIS. Le son est très américanisé, les morceaux plus courts, plus accessibles côtoient en même temps les longues pièces. Beaucoup de fans le considèrent comme LA référence de cette période. C'est à ce moment là que GABRIEL décide de partir.

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- Période Phil COLLINS (1975 - 1980)

 

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C'est Phil COLLINS qui devient à la fois le batteur et le chanteur du groupe pour l'album A Trick Of The Tail (1976). Ce disque renoue avec l'atmosphèque si british de Selling England et gagne surtout en qualité sonore (car, il faut bien le dire, la période GABRIEL n'a été très gatée par la production de l'époque). Après une tournée avec le batteur Bill BRUFORD, GENESIS sort son album le plus riche en musicalité Wind And Wuthering (1977).
Steve HACKETT part après le superbe double album Seconds Out (1977) qui est sans doute la quintescence du GENESIS progressif. Tous les morceaux (surtout ceux de la période GABRIEL) sont ici transcendés.
And Then There Were Three (1978) n'a plus la force de Wind And Wuthering mais a gardé un certain charme (si on excepte le hit Follow You Follow Me qui laisse augurer le pire).
Les choses vont commencer à se gater avec Duke (1980), dernier album encore plus ou moins progressif de GENESIS, ou le trio Tony BANKS-Phil COLLINS-Mike RUTHERFORD préfére s'assurer le succès commercial. Cette voie sera choisie définitivement à partir d' Abacab (1981).

(P.R)

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Quelques liens sur le sujet: 

http://genesis.m3w.com/

http://www.genesis-path.com

http://squonk.ifrance.com